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Letifi: Je me présenterai à la Présidentielle avec le projet 'Progrès'

L'activiste politique Adel Letifi a annoncé, dans Midi Show de ce mardi, un nouveau projet politique intitulé "Progrès", qui vise principalement à présenter un initiative globale pour la Tunisie, qui traite de tous les domaines vers la construction d'un État civil, démocratique, social, progressiste et rationnel.

Il a révélé que ce projet s'appuyait sur sa vision de la scène politique actuelle, car il considère que les forces vives sont "passéistes" (en référence au Mouvement Ennahdha), ou conservatrices et populistes (en référence à Kaïs Saïed) ou se prononcent au nom de l'Etat (en référence au Parti destourien libre), indiquant que "Progrès" propose une démocratie sociale rationnelle, basée sur la participation.
 

''Progrès'' n'est pas un parti politique


D'autre part, Adel Letifi a déclaré que la Tunisie manque d'un accord sur les bases de la coexistence, dans le cadre des divergences politiques, ce qui l'a poussé  à lancer son projet.

C'est ainsi qu'il a souligné que "Progrès" n'est pas un parti politique, mais plutôt un projet politique global, qui ne vise pas seulement à entrer dans la course aux élections, bien que Letifi compte se présenter à cette échéance.

"Je me présenterai à la présidentielle avec le projet "Progrès", pour les législatives aussi (...). Nus essaierons de créer une dynamique sociétale à laquelle participent la société civile, les personnalités nationales et, pourquoi pas, des partis", a-t-il, en effet, déclaré.

Et d'ajouter: "Ce projet répond aux attentes d'un grand nombre d'électeurs du peuple tunisien, qui ont besoin d'une alternative pour s'exprimer. Il s'adresse à ceux qui ne soutiennent ni Ennahdha ni Kaïs Saïed".

L'invité de Midi Show estime que la Tunisie a besoin d'un système politique équilibré similaire à un système présidentiel modifié non traditionnel, avec des institutions fortes qui surveillent la gouvernance, étant donné que le système parlementaire a besoin de maturité pour le processus électoral.

Dans le même contexte, il a estimé que la crise de la Tunisie aujourd'hui ne réside pas dans le système politique ou les textes juridiques qui régissent la vie politique, mais dans les partis eux-mêmes. "Le processus électoral en Tunisie tourne autour de la gouvernance, pas des affaires publiques", a-t-il dit.

Il a souligné que le projet politique "Progrès" rejettera toute élection selon la vision annoncée par Kaïs Saïed.

"Notre présence en tant que nouveau projet politique est aujourd'hui très importante pour imposer la participation et aller vers la construction de la démocratie telle qu'elle existe dans le monde entier", a-t-il déclaré.

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